"Je peux vous servir un café?" Encore étudiante, Eléonore travaille dans cet établissement 3 jours par semaine. Un job intérim qu’elle a obtenu via une plateforme digitale. Son profil trouvé par un algorithme. Chaque semaine, son contrat prolongé via son smartphone. « Il me suffit juste de signer, valider ma signature.C’est rapide et c’est pratique. »
Aussi simple qu’un site de rencontre. "Cela me permet d'éviter d'avoir tropde papiers, jeclique sur un bouton et directement mon contrat est signé", assure l'étudiante de 18 ans.
Chez nous, 3 employeurs sur 4 estiment que le numérique améliore le recrutement. C’est aussi l’avis de Stéphane, gérant d’une galeriec ommerciale, il emploie une dizaine étudiants temporairement pour ses événements." Jobyx s'occupe des démarches administratives, des chèques repas, des lois sociales, des déclarations... En fait, on n'a plus rien à faire!"
Un service facturé à raison 25% du salaire de l’étudiant. Notre start-up wallonne est à la base de cette (r)évolution.
"Depuis la finde la crise sanitaire, on remarque une relance assez nette et un intérêt fort pour cette flexibilité. Au total plus de 15000 personnes sont inscrites en tant que travailleurs sur notre plateforme qui regroupe aussi plus de 400 entreprises clientes chez nous régulièrement", estime Julien Huart, fondateur de Jobyx.
Objectif: bousculer le marché des agences intérims traditionnelles. Le secteur achangé. Leur Risque : perdre des parts de marché au profit de ces nouvelles technologies, d'après Nicolas Neysen, professeur de transformation digitale à HEC- ULIEGE. "C'est indéniable, donc elles devront réinventer leurs métiers en vérifiant leurs activités actuelles, en regardant ce qui est menacé à court terme et ce qui risque d'être menacé à plus long terme." Certaines pourraient donc se réorganiser. D’autant que, près d’un Belge sur 4 compte changer d’emploi d’ici 2023.